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Rue Fourneau
14 juillet 2013

Bourg d'Oisans

 

 

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Grâce à Dominique et Adam de notre club ami de Moyenmoutiers j'ai pu goûter aux cols alpins.

Séjour de 7 jours avec au moment de mon retour 7 conquêtes parmi lesquelles l'Alpe d'Huez ou la mythique, le Galibier ou la prestigieuse et la Croix de Fer ou la sauvage.

Jour 1: Col d'Ornon et le col de la Morte

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Comme prologue de notre séjour, Dominique nous a concocté un 100km qui nous mène directement vers le col d'Ornon (1373m).
La route est bucolique. Adam prend tout de suite les devants tandis que je prends mes marques auprès de Dominique qui par ailleurs m'initie directement à la recherche de fontaines.
Les 11km du col d'Ornon sont agréables et idéaux pour une mise en jambes.
A noter que la 2° partie du col est un peu plus corsée. Après la séance de photos s'ensuit une longue descente régulière  en passant par Entraigues et Valbonnais.
Une 2° difficulté se profile entre Siévoz et Siévoz-le-Haut. Nous traversons alors quelques villages charmants.
M'adaptant à la culture française et son sacrosaint déjeuner, nous nous lançons dans la recherche d'un resto.
Notre première tentative s'avère infructueuse mais on nous informe l'existence de quelques restaurants à 2 kilomètres.
Le restaurateur avait cependant omis de nous dire que ces 2 kilomètres constituaient la partie la plus raide du col de la Morte (1367m).
Ce copieux apéro nous a paradoxalement ouvert l'appétit. Le plat principal a été pris sur une terrasse au sommet du col et comme dessert on s'est offert la descente du col. Dominique et Adam à grande vitesse et moi à vitesse réduite. Adam s'est offert un pousse-café en remontant une partie du col pour son plaisir!
Dominique et moi nous sommes abstenus de cette fantaisie  et avons parcouru les 25km restants dans la vallée.

Jour 2: Alpe d'Huez, Col de Sarenne et Les Deux Alpes

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Premier gros morceau de notre séjour : les 21 virages de l’Alpe d’Huez, alias « La Mythique » que nous avons attaqués à 8h40.
Lors de l’analyse du profil du col nous avions remarqué que les deux premiers kilomètres étaient les plus raides. Pas question donc de se brûler les ailes dès le départ ! La prudence était donc de mise.
Pour les 12 kilomètres restants il importait de se trouver un rythme et de profiter de l’approche du virage et de sa sortie  pour prendre un peu de vitesse et paradoxalement récupérer.
Nous nous devions évidemment de faire une pause au sommet pour faire une séance de photos et  échanger avec des collègues cyclos venant des 4 coins du monde comme cet australien venant passer une semaine dans les Alpes et ensuite une semaine dans les Pyrénées.
Après cet intermède nous poursuivons notre route direction le col de Sarennes situé à 1999m.
Nouvelle séance de photos. Cette fois avec un espagnol.
Ensuite retour dans la vallée avec la descente du même col.
Le début de la descente est très spectaculaire  et même dangereuse.
Nous sommes dubitatifs pour la sécurité des coureurs lors de la fameuse étape de la double ascension de l’Alpe d’Huez.
Pause déjeuner à  Clavans le Bas avec une multitude de cyclos anglophones.
Après le franchissement du barrage du Chambon nous attaquons la montée vers Les Deux Alpes.
Neuf kilomètres de montée, mais avec des pourcentages raisonnables.
Nous nous attardons quelque peu au sommet, regardons des compétiteurs de VTT descente et nous nous offrons un rafraîchissement sur une terrasse.
Bien mal nous en a pris car nous avons été rattrapés par un orage et de la grêle.
Dans la vallée, nous avons dû nous abriter quelques minutes avant de pouvoir poursuivre notre route.
Lors de cet arrêt forcé nous avons décidé de revoir notre parcours Bourg d’Oisans-Lautaret-Galibier car la route est très fréquentée et en plus truffée de tunnels mal éclairés.

Jour 3: Croix de Fer

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La Croix de Fer constitue le 2° objectif de notre séjour.
Le parcours est d’une simplicité enfantine. Un simple aller-retour de 65km.
Un élan plat de 4km et nous nous retrouvons au pied du col.
Contrairement à l’Alpe d’Huez, les 3 premiers kilomètres sont en léger faux plat et nous servent à parfaire notre échauffement.
Un 1° tronçon costaud de 4km nous permet d’atteindre le village de Le Rivier d’Allemont (1280m).
Comme récompense, le col nous accorde alors un répit de 4km dont 2 de descente.
Le tronçon suivant de 6km jusqu’au barrage de Grand-Maison (1700m) est très exigeant avec des kilomètres à 11 et 10%.
Pour cause d’un troupeau de moutons sur la route à hauteur du barrage de Grand-Maison, nous avons dû marquer un arrêt de 5 minutes.
Cet arrêt a permis un regroupement et je me suis ainsi retrouvé au milieu d’un groupe d’américains.
Après que le troupeau de moutons nous ait daigné le passage, nous reprenons le cours de notre ascension. Les pourcentages sont moins élevés et le rythme assez soutenu.

Le col nous offre une dernière descente avant l’assaut final qui passe par le Glandon. La Croix de Fer est à 2,5km du sommet du Glandon. On devine la Croix de Fer au sommet, mais elle devient rapidement de plus en plus distincte et on se  retrouve rapidement au pied de ce monument.

Après une séance de photos avec Adam, je me lance dans la descente pour cause de nuages menaçants qui s’amoncellent dans le ciel et la température un peu fraîche à mon goût au sommet.
De plus, Dominique et Adam sont très à l’aise dans les descentes et auront vite fait de me rattraper.
J’interromps fréquemment ma descente pour des prises de vue car les paysages et les torrents sont époustouflants.
Nous nous retrouvons dans le village de Le Rivier en Allemont où nous déjeunons en compagnie d’un coupe d’athois qui a bourlingué en vélo à travers le monde.  Le Vietnam, la Nouvelle-Zélande, Cuba, la Bolivie, le Buthan, … sont à leur palmarès.
Entre-temps, l’orage est passé au-dessus de nos têtes. C’est donc par un temps sec mais sur des routes encore mouillées que nous terminé la descente et rejoingnons notre camp de base pour un repos bien mérité.
Si l’Alpe d’Huez est mythique par ses passages du Tour de France, la Croix de Fer est un must pour un cyclo de par son côté spectaculaire.

Jour 4: Jour de repos

Visite du chateau de Vizille et

Jour 5: Le Galibier

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L'ascension du Galibier constituait sans aucun doute le clou de notre séjour et personnellement MON objectif de la saison.
Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion d'escalader un col aussi prestigieux qui de surcroît culmine à 2.645m.
Au lever du jour, j'avais comme l'impression de passer un examen. D'ailleurs, ma nuit avait été assez agitée car ce Galibier me trottait dans la tête.
A l'origine Dominique avait prévu un aller-retour Bourg d'Oisans-Galibier via le Lautaret.
Vu la dangérosité de la route nous avons adapté notre parcours et avons décidé de laisser notre voiture au sommet du Lautaret.
Nous gravirions le versant sud pour ensuite descendre le versant opposé, monter le Télégraphe et faire le chemin inverse.
Cela nous ferait 70km, comme initialement prévu.

Le versant sud fait 9km de long. La difficulté ne réside pas dans la distance ni dans les pourcentages, mais plutôt dans l'acclimatation à l'altitude.
Personnellement cela m'a pris plus ou moins 15 minutes et après avoir trouvé mon rythme ai fait défiler les kilomètres. Le sommet a été atteint assez rapidement. Nous avons évidemment fixé ces moments magiques sur pellicule et avons entamé la descente vers Valloire.
Moi à mon rythme avec de fréquents arrêts  pour des clichés, Dominique et Adam à tombeau ouvert. Nous nous sommes retrouvés à Vallloire pour entamer ensemble l'ascension du Télégraphe. Sans grand mérite à vrai dire car c'était le versant le plus court (5km) et en plus très roulant.
Petite séance de photos au sommet évidemment et hop chemin inverse. Valloire est atteint en à peine 3 coups de pédale et nous faisons un arrêt déjeuner à la sortie de Valloire.
A 13h09 nous remontons sur nos machines pour une 1° partie roulante jusqu'au Plan Lachat à 1960m d'altitude. Pour ce tronçon de 8km, certains kilomètres sont à 3% de moyenne et d'autres à 6 ou 7.
Le virage du Plan Lachat signifie le début des choses sérieuses.
10km à du 8 ou 9% de moyenne. Encore heureux que la route est sinueuse et les paysages splendides de sorte que nous ne sommes pas focalisés sur l'effort à mener. C'est donc avec un certain étonnement que je me suis retrouvé au niveau du tunnel routier.
J'y ai attendu Adam de façon à gravir le dernier kilomètre ensemble.
Quelques minutes plus tard, Dominique nous rejoignait au sommet.
Nouvelle séance photos et entame de la descente vers le Lautaret avec un 1° arrêt 1 kilomètre plus bas devant la stèle de Henri Desgrange.
8km plus bas, nous nous retrouvions sur le parking.

Pour célébrer notre exploit, nous avons fait un arrêt au village de Villar d'Arène sur la mignonne place du village et nous sommes offert un superbe rafraîchissement pour clôturer cette journée mémorable.

Jour 6: La Bérarde

 

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Comme dernière sortie de notre séjour, Dominique avait prévu l'aller-retour Bourg d'Oisans - La Bérarde avec le col de Sarenne comme cerise sur le gâteau.
En fait, il n'y aura pas de cerise car le col de Sarenne a été fermé au trafic ce même jour à 12h pour, nous supposons, des travaux de nettoyage ou de sécurisation en vue du passage du Tour de France le jeudi suivant.
Nous aurions pu nous cacher derrière cette excuse pour avoir escamoté le dernier col à notre programme, mais suite à notre descente de ce même col, nous avions déjà pressenti sa suppression de notre programme.
La Bérarde offr la particularité d'être un cul-de-sac situé à 1750m d'altitude.
L'ascension est de trois types:
1. Sinueux avec un faible pourcentage pendant 7 km.
2. Toujours sinueux mais avec un fort pourcentage pendant 7 km.
3. Faible pourcentage avec en prime de superbes paysages pendant 11 km.
Arrivés au sommet, nous nous sommes rendus compte que La Bérarde était en fait un repère d'alpinistes et de randonneurs et ne valait que par son accès.
Le retour s'est fait en toute quiétude avec de nombreux arrêts pour profiter des paysages.
Comme il se doit nous nous sommes attablés dans le jardin d'un resto à Saint Christophe en Oisans où nous avons eu droit aux spécialités du coin ainsi que la compagnie d'un ... âne.
Il ne nous restait plus alors qu'à nous laisser descendre et rejoindre ainsi Bourg d'Oisans pour clôturer cette magnifique semaine de découvertes et de conquêtes de sommets.

 

 

 

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