La Jean Nelissen Classic est une organisation néerlandaise sur des routes luxembourgeoises.
Une grosse organisation proposant comme distances 50-85-135-165 et 220km.
Mon choix s'est porté sur les 135km.
Le parcours était superbe et en même temps corsé. Pas moins de 14 difficultés étaient répertoriées ou une plus ou moins tous les 10km.
Cela promettait et je n'ai pas été déçu!

La 1° difficulté était le Mont St.Nicolas ou au départ même. Une côte de 4.700m avec un passage à 15% au tout début. Un départ encore plus tonitruant que La Philippe Gilbert où l'organisation nous avait servi la Redoute après 3km.
Un premier ravito était organisé après 50km. A ce moment, nous avions déjà avalé 5 côtes sans compter les non répertoriées. Ce tronçon nous a mené du côté de Clervaux. A noter que les ravitos étaient bien achalandés et étaient du type "Golazo" de sorte que je n'ai pas dû puiser dans mes réserves personnelles.

Le 2° tronçon de 50km allait nous mener du côté de Vaux sur Sûre, Colmar-Berg, Ettelbruck et Diekirch avec un même régime côté difficultés. A noter qu'au Luxembourg vous trouvez des côtes de type ardennaise (courte et raide), mais également des côtes plus longues avec lacets de type col. Il est vrai que les premiers contreforts des Vosges ne sont pas éloignés.

Au 2° ravito, cela commençait à sentir le fin. Un regard sur le parcours me signalait 4 côtes. Donc, une tous les 7,5km. Fallait donc continuer à gérer. Je ne savais pas encore que cette partie allait constituer une épreuve et psychologique et physique. Psychologique car à 2 reprises j'ai vu des indications avec Vianden à 10km. Fallait faire preuve de caractère pour ne pas se laisser séduire par ces plaques.
Physique car 4 côtes sur 30km après 100km de montagnes russes causent des dégâts surtout chez des 1m90 et plus.
Premier dessert, 2300m avec un pourcentage maximal de 8%. Ca passe.
Deuxième dessert, un panneau annonce une longueur de 4300m. OK, mais quelle ne fut pas ma surprise après 1500m de voir apparaître du plat et même une descente. J'en conclus que l'organisateur avait fait une erreur et qu'il ferait mieux d'être plus attentif afin de ne pas tromper les participants.
Après la traversée du village d'Eppeldorf, le coup de bambou. Le reste de la côte à du 10%! Quelques uns ont gambergé et ont mis pied à terre.
Je commence à avoir des doutes quant au responsable du parcours.
Troisième dessert, Pic de Hoesdorf (1600m) que je passe au caractère. Je note que les 1m90 et plus éprouvent de plus en plus de difficultés alors que les ouistitis volent.
Plus qu'une difficulté! A 6km de l'arrivée un panneau m'annonce le Col de Marxberg. 2500m! Je peste et improvise un arrêt sanitaire et une séance de "j'admire le paysage" tout en voyant crapahuter les costauds et voler les petits formats.
Gros soulagement au sommet d'autant plus que je vois Vianden en contrebas. Je n'ai donc plus qu'à me laisser descendre.
Grosse erreur! L'organisateur est encore parvenu à nous dégoter une dernière côté! Pas longue, mais qui psychologiquement a fait très mal.

Conclusions
1. Parcours superbe pour cyclos costauds et de préférence légers.
2. Rando à concevoir comme un objectif et donc à préparer spécifiquement.

Reportage

7° randonnée: Jean Nelissen Classic (9 juin 2013)

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